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Une vie et le Cancer

Le 06/04/2024

 

UNE VIE ET ​LE CANCER

À quoi ressemble la vie pendant un cancer ? Et après ?

Autrefois incurable, le cancer est aujourd’hui devenu une maladie chronique. Bien sûr, cela change la vie pour toujours. Ça vous frappe comme un tsunami, tout s'écroule et vous n'avez pas le temps de penser à quoi que ce soit, ils s'enchaînent : tests, examens, rendez-vous médicaux, traitements, informer la famille et les amis... Des mois si difficiles : vous rompez avec votre partenaire ; vous quittez le travail, les études ; les amis ont peur et vous ignorent ; les traitements sont si durs que vous êtes épuisé physiquement et psychologiquement...

Il n’y a pas UN cancer ; Tout le monde réagit différemment à la maladie et la gère du mieux qu'il peut, et j'ai fait en sorte que cela soit aussi positif que possible. À la fin, les sentiments ont tendance à être contradictoires : soulagement d'avoir vécu la thérapie mais aussi anxiété face à l'avenir et perte de contact avec l'équipe médicale. Vous avez besoin de temps pour revenir à la normale. C'est l'après-cancer et on fait le point. Ce que nous avons perdu : des séquelles (physiques et psychologiques) ; une qualité de vie réduite, une image corporelle dégradée, sans compter la perte de l’illusion de l’immortalité et les ruptures sociales, familiales et professionnelles. L’estime de soi met du temps à se rétablir et on sort rarement complètement guéri d’un cancer. C'est même l'occasion d'un questionnement profond : « le chemin vers un nouveau soi ».

Je ne sais pas combien de temps cela me prendra. J'ai la chance d'être une survivante, je dois me donner le droit de profiter de cette chance et de vivre toujours en regardant ver l’avant !

 

Elisabet IBARZ SOLA (étudiante universitaire en 1ère année de la licence de Catalan).

Poème sur la résilience

Le 09/07/2023

Pourtant je me Lève de MAYA ANGELOU

 

Tu peux m'écrire dans l'histoire, avec tes mensonges amers et tordus,

Vous pouvez me piétiner dans la saleté même, mais quand même, comme de la poussière, je m'éleverais

Est ce que mon impertinence vous dérange ? Pourquoi êtes vous assailli de tristesse ?

Parce que je marche comme si j'avais des puits de pétrole, pompés dans mon salon.

Tout comme les lunes et les soleils, avec la certitude des marées,

Tout comme les espoirs qui jaillissent, je m'élèverais quand même.

Mon arrogance vous offense-t-elle ? Ne le prends pas terriblement mal

Parce que je ris comme si j'avais des mines d'or, creusées dans mon propre jardin

Tu peux me tirer dessus avec tes mots, tu peux me couper avec tes yeux,

Tu peux me tirer avec ta haine, mais toujours comme l'air je m'élèverais.

Est ce que mon sex appeal te dérange ? Est ce une surprise

Que je dance comme si j'avais des diamants à la rencontre de mes cuisses ,

Hors des luttes de la honte de l'histoire

Je me lève

D'un passé enraciné dans la douleur

Je me lève

Je suis un océan noir, bondissant et large, je supporte le jaillissement et l'enflure dans la marée

Laissant derrière des nuits de terreur et de peur

Je me lève

Dans une aube qui est merveilleusement claire

Je me lève

Apportant de cadeaux que mes ancêtres ont donnés

Je suis le rêve et l'espoir de l'Esclave

Je me lève

Je me lève

Je me lève

 

Ecouter et parler à son corps

Le 07/05/2023

Chaque étape de la maladie est un sommet, chaque étape franchie est une victoire pour la vie.

 

Un défi

 

La maladie est un défi lancé à notre corps. Prenons ce défi comme une opportunité pour se reconstruire, affirmer et exprimer nos envies.

"Ce que je veux, ce que je ne veux plus"

M'autoriser à dire "non".      Dire "non" c'est se respecter.

C'est en se respectant, en ayant confiance dans son potentiel, que l'on peut créer la vie que nous voulons.

Parler à son corps

 

Nous avons tous en nous des ressources infinies, mais pour cela n'oublions pas de parler à notre corps. Ce n'est pas notre ennemi, il ne nous veut pas de mal. Juste il nous dit " tu m' abandonnes, tu ne m'écoutes pas "

Prêtons lui une oreille bienveillante.

Lorsque l'annonce du diagnostic tombe, souvent les premières paroles de réconfort de l'entourage, de notre mèdecin, sont  "on va se battre".

Contre qui ? Contre soi-même ?

Après la phase de sidération, la phase de l'acceptation est nécessaire pour entamer un dialogue bienveillant avec son corps, ses organes. " Je t'ai entendu, ensemble nous allons surmonter l'épreuve, réussir et guérir "

Même si cela parait un peu fou de parler à son corps, celui-ci enregistrera que vous êtes à son écoute.

Attention à ce que vous lui dîtes. Il imprime tout, il est plus fort que ce que vous pensez. Si vous lui dîtes j'en ai plein le dos, vous continuerez à avoir mal au dos. Dans son livre " la clé de votre énergie "  Natacha Calastremé raconte qu'un homme qui évoquait ses diarrhées et ses colites à répétition, finissait toujours sa phrase " ......ça me fait chier "

Ou alors " Avec la vie que je mène, il va m'arriver une merde ...."

 Il est très important de se faire un allier de son corps, de le remercier pour tout ce qu'il fait pour nous. Personne ne nous rendra autant de services que lui.

Parlez lui, Ecoutez le, Aimez le.

Manou